Wednesday, July 28, 2004

 

Oh la belle bête...


Source de l'image en cliquant dessus
More about this picture if you press on it...
 

I introduce you, two of my hollidays friends

Voici deux compagnons de vacances...

Source de l'image et destination de mes vacances en cliquant sur l'image
Source of the picture and More about my Hollidays if you press the picture...

Jim
 

Now i go to Hollidays...

Comme une envie de Farniente...

Source de l'image: macase.net
hi
Jim

Sunday, July 25, 2004

 

Lire un livre ?


It was a good time...
Jim
 

En plein dans le mille...


Jim
 

I'am Listed on Blogwise...

Listed on Blogwise

Fun is n't it ?

Jim

Friday, July 23, 2004

 

Regarde Briller les lumières de la France...



La France dans l'objectif de Jim...
 

Blanchard, l'inventeur du BLOG ?

Le chat à portée de caresses, sa plume batifole large, de ses lectures aimées (Léautaud, Renard, Green, Pergaud...), à celles détestées, des tics de l'édition, au monde comme il va mal. "Accroché à (son) drapeau d'écrivain le moins lu de France", Blanchard s'autorise en toute liberté à traquer la bêtise avec une insolence toute poétique. L'homme a ses habitudes et quelques péchés mignons. Bateleur du verbe, duettiste de panache, ce monsieur prend plaisir à cogner avec des jugements bien sonnés sur ceux qui font le métier (les médias, le cénacle parisien, les écrivains à la mode...), à renvoyer les curés à leur bénitier, à jouer à cache-cache avec l'écriture, histoire d'avoir le dernier mot, à se réjouir de son anonymat, à se moquer de lui-même. Les commentaires de ce vieil hibou, souvent de mauvais poil, ratent rarement leur cible. Loin du tumulte, "égaré de la vie comme elle bat", Blanchard digère ce que nous ingurgitons à grande vitesse et de bon train. Pareil à ces vieilles lavandières, il frappe et nettoie l'ouvrage à la force du poignet, rendant éclat à ses broderies ciselées. Un vrai régal. D'aucuns pourraient trouver son ton un brin réactionnaire agaçant, ses charges à l'emporte-pièce partiales, son esprit patraque, sa mise en scène nombriliste. Ce serait oublier la grande valeur de sa production : ses carnets sont une petite fabrique de littérature à ciel ouvert. Derrière son épaule, le lecteur ne se contente pas de relire, en éclairé, les plus grands (Proust, Flaubert...), il assiste également au livre qui se fait ou se défait, comme ce sang d'encre qui parfois laisse la page blanche. Par le biais de son journal, Blanchard transcende sa vie. Car pour ce raffiné styliste, "écrivain remplaçant qui regarde jouer les titulaires", l'écriture n'est pas un passe-temps, mais un véritable sacerdoce. Et peu importe l'endroit où l'on prie. La preuve, il a choisi Erti (après un seul essai au Dilettante), spécialisé dans les recettes gourmandes. En clair, un éditeur "où la littérature a son strapontin au sous-sol".

Et voilà ce que je lis en ce moment.
Jim

Wednesday, July 21, 2004

 

Hello



Behind me you can see a painting from Moeschler

Jim

Tuesday, July 20, 2004

 

A Clockwork Orange Pekoe...



Like Alex, Monika Like Orange Pekoe and Ludwig Van...


Source de l'image www.toxie.com cliquez ici !

Pour tout savoir sur l'Orange Pekoe, cliquez sur le titre !!!

Jim

Monday, July 19, 2004

 

Grand Sachem Monika "Big Chief Monika"


Pour voir les autres images cliquez sur la photo du Grand Sachem Monika
If you want see all the pictures, press on the nose of "Big Chief Monika"

Saturday, July 17, 2004

 

OUI au PARTAGE

Regardez autour de vous. Sur les panneaux des chantiers européens. Pas seulement dans les pays "pauvres" de l'Europe. Regardez en France, Regardez en Allemagne, Regardez en Suède et au Danemark et vous verrez ceci:
"Construit avec l'Aide de l'Union Européenne" ou alors: "Part de l'UE 50%" ou encore sur le chantier du TGV méditerranée: "Part de l'UE 60%"

Et maintenant regardez ICI Allez vous promener sur les chantiers, sur les NLFA au Gothard ou sur les autoroutes dans le jura et vous verrez: C'est la SUISSE TOUTE SEULE qui Paye, mon bon Monsieur et qui sont les Entreprises qui ont les moyens technologiques de creuser un tunnel de Base sous le Gothard ???

Ce sont des consortiums Européens, Mon bon Monsieur et vous vous demandez encore si il est bien judicieux de dépenser de l'argent pour les pays de l'EST ???

Je crois que vous êtes en retard d'une génération, Mon cher monsieur et malheureusement, vous n'êtes pas seul...

Et je crois que ceux qui payeront le prix fort vos économies de bouts de chandelles ce sont surtout vos petits enfants...

Ne leur faisont pas ce sale coup.

OUI AU PARTAGE
OUI A LA SUISSE DANS L'Union
 

Un pour tous, tous pour UN

S'ils vivaient aujourd'hui: Walter Furst, Arnold de Mektahl et Werner Staufacher, (les 3 suisses) le feraient à coup sûr !!!
Oui, La Suisse doit entrer dans l'Union.
Notre pays: 4 langues, 3 cultures, Une Confédération, Un pour tous, Tous pour Un (c'est notre devise nationale), Notre pays donc est une Union Européenne AVANT la lettre et se doit de rejoindre l'Union des pays de notre continent !!!

Nous ne pouvons pas continuer d'admirer le développement magnifique de l'Espagne, du Portugal, de l'Italie et de la Grèce en nous accrochant à ce que nous pensons être "nos privilèges" alors que ce sont uniquement des FREINS PUISSANTS à un développement harmonieux.
Quand je sors dans la rue et que je vois le PEUPLE de VIELLARDS que NOUS SOMMES déjà !!! alors que nos retraités touchent encore le toutim de leur retraite... Je pense avec effroi que notre égoisme d'aujourd'hui va nous retomber sur la figure quand les pays de l'Union n'en auront plus que faire de nous et de nos états d'âmes de "vielle filles".

Oui la Suisse doit cesser d'être rétrograde et inquiète. Elle doit s'ouvrir au monde qui l'entoure et se faire des amis avant qu'au troisième TOP il ne soit trop tard !!!

Jim

Thursday, July 15, 2004

 

Dormir



Comme une envie de se laisser aller...

Jim
 

Farenheit c'est Effarant...

Hello,
Je suis très heureux d'apprendre comment le film est reçu aux USA.
En Europe il y a beaucoup de monde mais il est plus particulièrement une tribune pour les tenants, absurdes de mon point de vue, d'un anti-américanisme primaire très en vogue ces dernières années...
Moi j'ai trouvé le film moyen. C'est pas le Moore que je trouve le plus mauvais mais il y a beaucoup de choses qui m'énervent au plus haut point:

  1. La vision angélique de l'irak de Saddam alors que l'on croyaient par ici d'une part que le blocus de l'ONU avait rendu ce peuple exangue et d'autre part que la police politique de Saddam était redoutable.


  2. La coalition où ni le Japon, ni l'Italie, ni l'Espagne, ni les Pays - Bas ne sont nommés comme si Monsieur Moore redoutait que son film ne fasse pas d'argent en Europe s'il les nommait dans son film...


  3. Les mensonges par ommission à propos de la fuite de la famille Ben Laden relevé par Schneidermann dans son texte. Rappelons qu'ils ont tous été interrogés par la CIA avant leur départ...


  4. Les larmes mis en scène à l'extrême de la Maman de Flint puis encore appuyées par un commentaire en voix off de Monsieur Moore sur le "fait qu'il en a, paraît-il, assez".


  5. Le fait qu'il ne dise rien du besoin de pétrole bon marché dans les pays occidentaux. USA et Europe sont dans ce cas dans le même panier


D'un autre côté, la démonstration des accointances du gouvernement de Monsieur Bush avec l'Arabie Séoudite a, vu d'ici, un effet contraire à ce qui est voulu par Monsieur Moore. En effet, vu d'ici c'est l'axe Washington - Jerusalem et particulièrement Messieurs Bush & Sharon qui est généralement fort critiqué or de cela, il n'en est pas fait mention dans le film. Que l'on découvre la capacité du gouvernement Américain à être si bien avec l'Arabie Séoudite alors que l'on sait le soutien du même gouvernement à Israel tiens ici du prodige de la diplomatie. Monsieur Bush réussit là où même Chirac s'est planté ... C'est très fort...

Jim
 

Farenheit 9.11 vu des USA

Un commentaire rapidement entre deux cartons (je suis en train de déménager)

****En fait j'ai trouvé le film plutôt bon. Il a ouvert un débat ici aux Etats-unis. Bien entendu, il s'agit d'un débat polarisé à l'extrême qui tend à enfermer la question dans une lutte gauche vs droite, ou "liberals (au sens américain du terme)" vs "conservators". Mais des questions latentes depuis longtemps dans les médias mainstream dits de "gauche" (cnn, abc, new york times -- ici TF1 et M6 seraient presque considés à gauche…) reçoivent tout à coup une visibilité.

Un bon article sur comment ce film risque de modifier les pratiques journalistiques américaines spécifiques (très différentes des françaises).

L'article montre comment le journaliste américain doit toujours présenter les deux points de vue opposés sur un même sujet (même si un point de vue est marginal ou faux); exemple : après un reportage sur le changement de climat, il est nécessaire d'interviewer qqun qui dira que le changement de climat n'a pas lieu ou est plutôt bon pour la planète, même si cette opinion est stupide. Le truc de Moore qui refuse de montrer par exemple les conseillers de Bush, etc.. choque beaucoup ici, mais en même temps on se rend compte que ça permet de mettre les choses en perspective sans tomber dans le mou du compromis -- nécessairement à droite.
À part ça, je comprends l'argument de Godard ou de Schniederman (ce dernier m'énerve parfois avec sa morale de l'image qui au contraire de celle Godard est toujours prise dans une compromission énervante -- je me souviens toujours de la manière dont Godard avait d'ailleurs démonté l’émission de Schneiderman à la télé il y a quelques années: merveilleux).

A plus, Luc

Friday, July 09, 2004

 

On ne peut rien dire à la télévision !

Conclusion (que j’avais écrite avant l’émission) : on ne peut pas critiquer la télévision à la télévision parce que les dispositifs de la télévision s’imposent même aux émissions de critique du petit écran. L’émission sur le traitement des grèves à la télévision a reproduit la structure même des émissions à propos des grèves à la télévision. >Ce que j’aurais voulu dire


La télévision, instrument de communication, est un instrument de censure (elle cache en montrant) soumis à une très forte censure. On aimerait s’en servir pour dire le monopole de la télévision, des instruments de diffusion (la télévision est l’instrument qui permet de parler au plus grand nombre, au-delà des limites du champ des professionnels). Mais, dans cette tentative, on peut apparaître comme se servant de la télévision, comme les " médiatiques ", pour agir dans ce champ, pour y conquérir du pouvoir symbolique à la faveur de la célébrité (mal) acquise auprès des profanes, c’est-à-dire hors du champ. Il faudrait toujours vérifier qu’on va à la télévision pour (et seulement pour) tirer parti de la caractéristique spécifique de cet instrument le fait qu’il permet de s’adresser au plus grand nombre , donc pour dire des choses qui méritent d’être dites au plus grand nombre (par exemple qu’on ne peut rien dire à la télévision).

Pierre Bourdieu

Source "Le Monde Diplomatique" - ARCHIVES Pierre Bourdieu Avril 1996 Analyse d'un passage à l'antenne

Jim
 

Contre la domination de l'image

Mais, s’il est nécessaire de critiquer la télé à la télé, il est tout aussi nécessaire d’y critiquer... la télé qui critique la télé. Aucun pouvoir ni celui de Cavada et Durand, ni le vôtre, ni le contre-pouvoir, balbutiant, des émissions de « méta-télévision » ne doit renoncer à s’exercer aussi contre les mystifications dont il est, par essence, producteur. Quiconque vient sur un plateau de télévision, fût-ce pour offrir la riche représentation allégorique du Savoir terrassant le Paraître, y devient aussitôt icône, et donc légitimement objet lui-même de décryptage. Pourquoi le spectacle télévisé de « Pierre Bourdieu critiquant la télé à la télé » (spectacle redoutablement efficace, comme en témoignèrent les réactions qui suivirent votre venue) serait-il seul tabou ? L’exercice, je le conçois bien, est ambigu, mais il est nécessaire, et je regrette sincèrement que vous ne l’ayez pas supporté. Votre cri de colère, j’eusse aimé l’entendre... sur notre plateau. Et je ne désespère pas que vous en repreniez un jour le chemin. Concluons. Au total, grâce à ces deux émissions et à cet échange à distance dans Le Monde diplomatique , peut-être aurons-nous contribué ensemble à cette mission de salubrité publique : rendre les téléspectateurs-citoyens moins dupes de ce qu’ils voient et entendent. L’attelage hétéroclite que nous formons aura peut-être fait progresser une idée simple, dont je sais qu’elle vous est chère : accepter sans rébellion toute représentation publique du pouvoir (y compris du pouvoir intellectuel), c’est déjà être dominé. N’est-ce pas l’essentiel ?


Daniel Schneidermann

Source Le Monde Diplomatique - Archive Mai 1996

Jim
 

Faites le Moore pas la Guerre ?

Comme tout le monde je vais aller voir le Moore ce soir. Je ne suis pas très enthousiaste à cette idée. Les précédents "brûlots" du même ne m'avaient pas vraiment convaincu. J'ai lu la chronique de Daniel Schneidermann dans libé "Moore, propagande dure, propagande molle" Je vous en dirai plus demain.

Voici la Chronique citée:
Evidemment, il faut voir le film de Michael Moore. Les jurés de Cannes l'ont ordonné. Les radios et les journaux le répètent. Jusqu'aux spectateurs américains qui, se déplaçant en masse, font comme une obligation transatlantique de courir dans les salles, ne serait-ce que pour se livrer soi-même au pronostic : alors Bush, s'en remettra, s'en remettra pas ? On y court donc, premier jour, première séance. Et d'abord on n'est pas déçus par les trouvailles promises. Très fort, le son de l'apocalypse du 11 septembre sur un écran noir. Moore parodiant la scène de recrutement par les marines, en tentant lui-même de convaincre les parlementaires d'envoyer leurs enfants en Irak, très fort aussi. Et l'image de Bush au golf, vue douze fois dans les bandes-annonces, on ne s'en lasse pas. Pour ne rien dire du clou du film, les fameuses sept minutes d'hébétude de Bush quand on lui glisse à l'oreille que l'Amérique est attaquée, après le second choc, le matin du 11 septembre. Il est dans une école, en train d'assister à la lecture du livre Mon ami le bouc. En effet, sans rien faire, il laisse passer les minutes. Même si là, la marchandise ne correspond pas tout à fait à la pub : dans «les» fameuses sept minutes, Moore, hélas, a fait du montage, et ne nous livre que quelques secondes. On aurait bien savouré la séquence pendant sept vraies minutes. Accessoirement, on se demande comment Moore s'est procuré toutes ces images non diffusées par la télé, il doit avoir eu un régiment de taupes dans les chaînes américaines. Passons.


Mais après cette première demi-heure, le film s'étire en une poussive démonstration. Que l'équipe Bush ait beaucoup menti pour justifier la guerre d'Irak, on n'a pas attendu Moore pour le savoir. Qu'elle ait profité du 11 septembre pour restreindre les libertés, que Bush n'ait monté cette guerre que pour consolider en Amérique une fragile paix sociale en inventant un ennemi imaginaire orwellien, que la prophétie d'Orwell soit réalisée, que nous soyons à l'ère de la propagande pure ­ très efficace, le montage de Powell, Rice et les autres, retirant leurs oreillettes à la fin de leurs allocutions télévisées : peut-être. Mais tout cela ne fait pas un film.


On suit ces démonstrations avec une bienveillance un peu lasse quand tout d'un coup, dans ce film qui n'en rappelle aucun autre, une séquence rappelle quelque chose. La mère d'un jeune soldat américain lit la dernière lettre reçue de son fils, avant qu'il ne soit tué en Irak. Elle la lit en longueur, des sanglots dans la voix évidemment. Une maman qui lit la dernière lettre de son fils mort, c'est toujours émouvant. Mais le picotement qu'on ressent est familier. C'est le même qui nous assaille, exaspérant, tous les soirs au 20 heures, quand se succèdent les témoignages larmoyants. On connaît bien. Et tout d'un coup cette révélation : Moore se bat aussi avec les armes de l'adversaire. Il fait de l'extorsion d'émotion de bas niveau, comme la télé lacrymale en produit au kilomètre, tous les jours, dans tant de pays.


Et on réalise que le combat de Moore ne peut connaître d'éthique. Il mène une guerre sans conventions de Genève, où tous les coups sont permis, puisque l'adversaire a commencé. Tout fait ventre pour nourrir cette propagande, comme la propagande adverse. Enfin, pas tout à fait. Lui fait de la propagande en sachant parfaitement ce qu'il fait, et en le disant. Il ajuste en sachant qui il veut tuer. Ce n'est pas la même chose qu'en face. C'est même le contraire. Les journalistes des médias dominants, ceux qui reprenaient comme des caniches sans rien vérifier, Amérique oblige, les mensonges de l'administration Bush sur les armes de destruction massive, les «embedded» en battle dress émerveillés de vivre la campagne avec les marines, tous les instrumentistes du grand concert des alertes rouges, des alertes oranges, des stylos piégés et des poudres suspectes, tous ceux-là qui ont décervelé le peuple américain et une partie du monde à propos de la guerre d'Irak, tous ceux-là ont fait de la propagande aussi, mais sans prononcer le mot. Parfois même sans le savoir. Bardés d'alibis impeccablement professionnels : oui nous faisons notre métier de journalistes, et qui osera nous reprocher d'être de surcroît patriotes ?


Propagande dure du franc-tireur contre propagande molle du système. Propagande de combat contre concert d'idiots utiles. Au moins la première, s'affichant comme propagande, laisse-t-elle à ses spectateurs le choix de la réfutation. On peut parfaitement ne pas aller voir le film de Moore. Sachant d'avance ce qu'on va y voir, on est dans la situation la plus propice pour développer ses facultés critiques. Pas un journal, en France par exemple, qui n'ait relevé (à bon droit évidemment) les erreurs factuelles du film. Au contraire, la seconde propagande, celle des médias dominants, ne s'affiche pas. Elle vous enveloppe, elle vous joue du violon, elle chante par mille bouches, ministres, experts, citoyens, journalistes, comme le montre d'ailleurs bien Moore lui-même dans son film, par de savoureux montages. Au total, elle vous circonvient de manière d'autant plus perverse que chacune de ses gouttelettes ne sait pas qu'elle concourt au grand flot de la propagande. Celle-là, les journaux ne la critiquent pas, puisque souvent ils y participent. Propagande dure, propagande molle : être obligé de choisir entre les deux n'est pas la situation la plus réjouissante pour l'intelligence.


Daniel Schneidermann - Libération du 9 juillet 2004

Je vous propose aussi de lire dans "Le monde diplomatique" cette réponse à Pierre Bourdieu de Daniel Schneidermann.



Jim
 

I Lovecraft...



Jim

Thursday, July 08, 2004

 

La Série Noire

Dès 1945, Raymond Queneau est l'un des premiers à souligner toute l'originalité de cette nouvelle littérature américaine (bien que les deux auteurs auxquels il fasse allusion, Cheyney et Chase, soient anglais et écrivent « à la manière de... ») largement inspirée de Dashiell Hammett et publiée par la « Série Noire » : « L'attention de l'auteur et du lecteur n'est plus portée sur l'intrigue, mais sur les personnages qui dessinent cette énigme.



[...]. La brutalité et l'érotisme ont remplacé les savantes déductions. Le détective ne ramasse plus de cendres de cigarette, mais écrase le nez des témoins a coups de talon. Les bandits sont parfaitement immondes, sadiques et lâches, et toutes les femmes ont des jambes splendides ; elles sont perfides et traîtresses et non moins cruelles que les messieurs. » Exit les enquêtes alambiquées basées sur une subtile déduction, le tout emballé dans un langage de bon ton. Le nouveau roman policier popularisé par la « Série Noire » parle la langue de la rue et des truands, et dessine les contours d'un univers où action rime avec gnon, pognon, politiciens marron ou... Bourbon glaçons.
  À Tombeau ouvert (Fast One, édité en 1949), du californien Paul Cain, violente peinture au couteau de l'univers des politiciens gangsters de la Côte Ouest durant les années trente, représente à lui seul le modèle du genre de romans « hard-boiled » que Marcel Duhamel compte désormais développer dans sa collection. D'autant que, de l'autre côté de l'Atlantique, sous l'influence des « géants » de cette époque (Raymond Chandler, Horace McCoy, Don Tracy, William Riley Burnett ou Dashiell Hammett), toute une nouvelle génération de jeunes auteurs trempe déjà sa plume dans la poudre et le mercurochrome... Très vite, certains d'entre eux transcenderont le genre strict du polar pour esquisser les contours d'une écriture originale dont l'influence sur toute la littérature de la seconde partie du siècle (et jusqu'à aujourd'hui) sera considérable.


Source Site Gallimard - Dossier La Vérité sur la "série noire"

PS Depuis aujourd'hui en hommage à la série noire j'ai changé quelques paramètre de mon BLOG en Jaune sur Noir...



Jim

 

Le BLOG à l'école...

De plus en plus d'élèves sont amenés à utiliser les blogs, pas seulement comme un terrain de jeu, mais intégrés à un vrai projet scolaire.

Après les élèves de l'Institut Saint-Joseph au Québec ou ceux du Centre d'apprentissage du Haut-Madawaska au Nouveau-Brunswick, voici les jeunes britanniques d'Hangleton Junior School à Hove (Sussex). "Les enfants qui utilisent les blogs sont très loin devant les autres en matière de technologie de l'information et montrent également de l'avance en matière d'expression", souligne l'un des promoteurs de cette opération.

Ross Mayfield soulignait, il y a quelques mois, que l'utilisation des logiciels sociaux - et des blogs - posait la question de l'équilibre entre l'expression libre et la protection de l'intimité des mineurs. Il évoquait Think.com, une solution pour les enfants - hors et dans le cadre de l'institution scolaire - qui fournit blog, e-mail, gestion de réseau social, outils collaboratifs en groupe, etc.

Sur le respect de l'intimité de l'enfance, Giles Turnbull s'interrogeait lui sur les babyblogs, ces photoblogs ouverts par les parents à la naissance de leurs enfants. Si ceux-ci permettent aux parents et amis éloignés de garder le contact, de voir les progrès des bambins à l'écran, peut-être que ceux-ci devraient être gérés avec plus de discrétion afin que tout le monde ne puisse pas accéder ou réutiliser - via Google par exemple - à l'intimité de ces enfants. Quel sera leur regard, plus tard, sur leur vie exposée ainsi sur le net et dont celui-ci aura peut-être gardé la trace ?

Pour sa deuxième édition, l'enquête NetAdos 2004 initiée par le Cefrio dresse le portrait des 12-17 ans Québécois : "Que font les ados sur l'internet ?". Outre le fait qu'ils sont de "féroces" utilisateurs de l'internet, on y apprend ainsi qu'ils surfent principalement sur des sites francophones (54 % pour les garçons, 62 % pour les filles), et utilisent beaucoup l'internet pour la réalisation de leurs travaux scolaires. Les plus fervents internautes (plus de 10 heures par semaine) ont également une vie culturelle plus active et consomment plus d'autres médias que les plus faibles utilisateurs.
Source Internet Actu

Jim

 

EREBOS ! EREBOS !

Je suis allé faire un petit tour sur

Et tout à coup j'ai senti que mon esprit voulait pénétrer dans l'écran de mon portable.
Je ne savais pas pourquoi ni comment faire pour l'en empêcher...
Je me suis retrouver la gueule plaquée sur la dalle 15 pouces. Mon oeil gauche percevait les pixels et comme à travers eux une pulsation terrible envahissait mon être tout entier...
Mon esprit frappé tel le milkshake vert pistache de notre enfance a disparu aspiré par une volonté dominante.

EREBOS.ORG..............
aaaaaaaaaaaaarrrrrrrrrgggggggggggghhhhhhhhhhhhhhhhhh!!!!!!!!!!!!

Jim

Wednesday, July 07, 2004

 

Un jour sans BLOG

Mercredi
Comment imaginer un jour sans BLOG ?
C'est dur vraiment et pourtant depuis deux jours je n'ai pas pu acceder à mon BLOG et donc rien écrire céans.
Jim

Friday, July 02, 2004

 

La Bataille de Paris

Ce n’est plus une tendance mais un véritable raz-de-marée. Après les entreprises, c’est au tour des administrations de succomber à Linux, une alternative au monopole de Windows. Un engouement qui inquiète "Big M" prêt à tout pour gagner la bataille de Paris. (…)

Après les serveurs d’entreprises (plus de 30% des parts de marché) et l’Internet (plus de 50 % des sites web dans le monde tournent sous Apache, un système libre), le marché des administrations publiques est le nouveau secteur de croissance de l’informatique libre. En apportant leur caution aux logiciels libres, des grands constructeurs comme Netscape, IBM Intel, Compaq ou Oracle ont montré la voie à suivre aux administrations. Souplesse, fiabilité et robustesse face aux attaques virales, les logiciels libres ne manque pas d’arguments pour convaincre. Enfin dernière raison et non des moindres : le coût des licences et du support technique avec Linux est deux fois moins élevé qu’avec Windows. (…)


Un changement de cap que l’on a pu observer dans de nombreuses municipalités européennes. Tout comme Munich ou Bergen, la deuxième ville de Norvège, la municipalité de Paris envisage de se tourner vers les standards libres. Rien n’a été officiellement annoncé, et pourtant selon des informations du quotidien Libération , "Big M" serait prêt à tout pour garder le marché des logiciels informatiques utilisés par la ville de Paris, à tel point que le géant américain aurait proposé des rabais de près de 60% sur ses tarifs. De fait, affirme Libération, qui cite un membre de l’entourage du maire de Paris, «ce chiffre pourrait encore baisser car les dirigeants de "Big M" craignent l’effet symbolique de perdre Paris plus que tout».

Source Site Radio France Internationale (RFI)
 

Lu aujourd'hui

A propos de l'A16
"On nous disait que cette route allait rapprocher les districts. Mais une route ne peut pas faire ça. Les autoroutes renforcent surtout les centres, donc les pôles. Et un pôle, c’est plus de 20000 habitants... Si une route suffisait à faire une ville, Eggerkingen serait une métropole!»
Konrad Baumann (juriste, Dr en droit, écologiste, Jurassien) in site du Quotidien Jurassien

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