Tuesday, June 22, 2004
C'est l'été, DUR de passer entre les gouttes...
Affaire Alex Frei: l’ASF (Association Suisse de Football) botte en touche
Rappel des faits? Le meilleur attaquant helvétique a craché sur l’Anglais Gerrard jeudi dernier. Les premières images examinées ne l’accusaient pas et il niait en bloc. Mais les dernières versions télévisuelles étaient nettement plus claires. Le président Ralph Zloczower s’est donc exprimé sur ce sujet épineux. On vous passe les détails, il a résumé lui-même la situation à sa manière. En trois points.
1. «Dès que nous avons eu vent de cette possible affaire de crachat, nous avons eu une réunion avec Alexander Frei, expliquait-il. Nous lui avons demandé s’il avait craché, il a nié l’avoir fait.»
2. «Nous avons aussi vu les premières images de la scène impliquant l’Anglais Gerrard et Frei. Elles ne montraient pas que Frei avait craché. Nous n’avions pas de raison de douter de Frei, qui niait toujours l’avoir fait. L’ASF a donc décidé de défendre les droits de Frei devant l’UEFA. Et nous avons eu gain de cause, le joueur étant d’abord blanchi.»
3. «De nouvelles images sont arrivées. Nous les avons vues. Elles montraient cette fois que Frei crachait contre Gerrard. Nous avons décidé, d’un commun accord avec le joueur, que nous accepterions alors la nouvelle décision de l’UEFA, qui avait décidé de rouvrir l’enquête. Car l’ASF ne peut pas tolérer de tels agissements de la part de ses joueurs sur un terrain.»
Suspendu hier après-midi, de manière provisionnelle par un juge unique de l’UEFA, Frei n’est donc pas entré en ligne de compte pour le Suisse-France du soir. Question: l’ASF connaissait-elle toute la vérité dès le début ou presque?
A-t-elle tenté de taire l’affaire pour passer entre les gouttes et permettre à Frei de jouer?
L’ASF, à son tour, nie aussi.
Source Tribune de Genève DANIEL VISENTINI 22 juin 2004
Rappel des faits? Le meilleur attaquant helvétique a craché sur l’Anglais Gerrard jeudi dernier. Les premières images examinées ne l’accusaient pas et il niait en bloc. Mais les dernières versions télévisuelles étaient nettement plus claires. Le président Ralph Zloczower s’est donc exprimé sur ce sujet épineux. On vous passe les détails, il a résumé lui-même la situation à sa manière. En trois points.
1. «Dès que nous avons eu vent de cette possible affaire de crachat, nous avons eu une réunion avec Alexander Frei, expliquait-il. Nous lui avons demandé s’il avait craché, il a nié l’avoir fait.»
2. «Nous avons aussi vu les premières images de la scène impliquant l’Anglais Gerrard et Frei. Elles ne montraient pas que Frei avait craché. Nous n’avions pas de raison de douter de Frei, qui niait toujours l’avoir fait. L’ASF a donc décidé de défendre les droits de Frei devant l’UEFA. Et nous avons eu gain de cause, le joueur étant d’abord blanchi.»
3. «De nouvelles images sont arrivées. Nous les avons vues. Elles montraient cette fois que Frei crachait contre Gerrard. Nous avons décidé, d’un commun accord avec le joueur, que nous accepterions alors la nouvelle décision de l’UEFA, qui avait décidé de rouvrir l’enquête. Car l’ASF ne peut pas tolérer de tels agissements de la part de ses joueurs sur un terrain.»
Suspendu hier après-midi, de manière provisionnelle par un juge unique de l’UEFA, Frei n’est donc pas entré en ligne de compte pour le Suisse-France du soir. Question: l’ASF connaissait-elle toute la vérité dès le début ou presque?
A-t-elle tenté de taire l’affaire pour passer entre les gouttes et permettre à Frei de jouer?
L’ASF, à son tour, nie aussi.
Source Tribune de Genève DANIEL VISENTINI 22 juin 2004
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